Idem

Pour la toute première fois, l’art du masque et l’art de la danse s’unissent. Pour la toute première fois, le masque et la danse jouent le corps à corps.

IDEM met en scène deux tribus. Fuyant la guerre, hommes, femmes, enfants prennent possession d’une terre. Ils convoquent l’esprit des lieux, ils scandent le nom des étoiles, ils arrachent le cœur de la nuit. Les yeux sont des pierres quand les bras sont des armes. La haine cogne l’amour, la puissance étrangle la faiblesse. Tout s’entrechoque, tout s’embrase. Par-delà les morts et les naissances, par-delà les corps et les langues, les peaux se mettent à nu. Le Jour accouche en arrachant son masque. En haut du Totem flottent les lambeaux du ciel.

La partition d’IDEM est une écriture au plateau. Entre le folklore des danses, la percussion des chants, la transe des corps, il s’agit pour les comédiennes et les comédiens de descendre au plus profond de l’expression. Figures, personnages, caractères fabriquent l’intime et l’universel. Sous la forme d’un rituel moderne et païen, IDEM convoque le théâtre dans ses replis les plus secrets.