Formation

PSL Pépite : une formation étudiante pour réussir son projet entrepreneurial

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Forte de plus de 110 de projets soutenus et incubés au PSL-Lab, portés par 150 étudiants entrepreneurs, la formation PSL-Pépite fête sa 3e année avec la diplomation de 20 étudiants-entrepreneurs ce 29 novembre. Axelle Lemaire, ex-Secrétaire d’Etat chargée du numérique, est marraine de l’évènement. L’occasion de revenir sur les particularités d'un des programmes phares de PSL.

PSL-Pépite est l’un des 29 pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat français mis en place en 2014 à l’initiative le Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.Depuis sa création, PSL-Pépite a accompagné 138 projets et permis à 77 entreprises de voir le jour dans des secteurs aussi variés que le commerce équitable (Graapz), le recrutement (Job’n Roll), le prêt-à-porter (Besight, Mon Sauveur), les médias et la communication (Cocy Mag, Titre Provisoire)…Tous ces projets ont pour particularité d’avoir été développés durant cette formation entrepreneuriale par des étudiants aux parcours très divers*, suivis et accompagnés dans leurs démarches par une équipe dédiée.

Se former à l’entrepreneuriat dès l’obtention du bac

D’un accompagnement intensif sur un projet naissant (PSL-Starter) à un accompagnement personnalisé sur un projet avancé, PSL-Pépite s’adapte au parcours de l’étudiant (e)-entrepreneur (e). Cette formation-diplômante propose un cadre de travail idéal pour réussir son aventure entrepreneuriale (enseignements théoriques, ateliers, conférences, hackathons, relations entreprises…) avec à la clé la remise du Diplôme Etudiant-Entrepreneur (D2E).

Cette année, ils sont 20 à recevoir ce diplôme et ont l’honneur d’avoir pour marraine Axelle Lemaire, ex-Secrétaire d’Etat chargée du numérique (2014- 2017) :

Apprendre à tisser et développer son réseau

PSL-Pépite, c’est aussi et surtout l’occasion de vraies rencontres collaboratives. « Le PSL-Lab est un vrai lieu d’innovation et de partage. Y travailler m’a permis de rencontrer d’autres étudiants-entrepreneurs et de bénéficier de leurs expériences sur des aspects juridiques ou marketing …Un vrai atout pour ma productivité et mon réseau ! » confie Michael Pontif, étudiant-entrepreneur fondateur de Iqemusu, start-up hébergée au PSL-Lab, qui propose de découvrir la cuisine autrement, en « décortiquant » le goût des aliments. Le Lab est un espace de coworking de 260 m2, inauguré en novembre 2015 par Anne Hidalgo, Maire de la Ville de Paris, dans le cadre du projet du Budget Participatif 2014.

PSL-Pépite permet également de tisser des liens lors d’ateliers professionnels entre tuteurs experts et jeunes entrepreneurs : « Les experts peuvent apporter leurs connaissances et leur savoir-faire dans leur domaine d’activité ou sur les méthodologies de travail, et les jeunes entrepreneurs peuvent en contrepartie faire challenger leurs idées : c’est un programme gagnant-gagnant pour tous les acteurs », commente Jean-Yves Moïse, délégué en charge de l’évolution numérique des métiers à EDF Commerce.

Mon travail a du sens, je sais pourquoi je me lève chaque matin et je peux faire les choses comme je les entends. C’est une réelle motivation pour pouvoir tenir face aux coups durs ! Fati Mrani, fondatrice de la start-up Avekapeti.

Au PSL-Lab, l’échange est continuel entre les porteurs des start-up, qui voient dans cette cohabitation une réelle possibilité d’évoluer en se confrontant finalement à des « problématiques souvent similaires », l’accompagnement donnant un accès privilégié « à des personnes expérimentés et compétentes, et c’est un accès dont on ne bénéficierait pas si on ne suivait pas cette formation » affirme Yaël Dahan, fondatrice de la start-up Reporters, qui propose un carnet de jeux intergénérationnels ludiques et éducatifs.

Se lancer dans l’entrepreneuriat en étant étudiant, un pari audacieux ?

Pour Marie Beauchesne, fondatrice de la marque de prêt-à-porter féministe Ypsylone, il faut, quoiqu’il arrive, « un savant mélange de réalisme et de rêve » pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Cette situation est même un atout pour Nicolas Maréchal, tuteur et chargé d’affaires innovation pour la compagnie EDF : « C'est une belle aventure complémentaire des cursus traditionnels. Se lancer lorsqu'on est étudiant est une bonne opportunité car c'est un moment où l’on n’a généralement pas encore de contraintes (famille, prêts, un travail...) et quand même du temps et de l'énergie pour se lancer dans un nouveau projet ».

Evidemment, rappelle Jean-Yves Moïse, « cela peut bien sûr aussi parfois être compliqué car on manque encore d’expérience dans les domaines sur lesquels on n’a pas eu l’occasion d’étudier ou encore pratiquer ». Raison de plus, pour Nicolas Maréchal, de s’engager dans des programmes comme PSL-Pépite : car c’est « une véritable opportunité pour ces étudiants-entrepreneurs de gagner en expérience sur ces différents domaines et de mettre toutes les chances de leur côté ». Dans tous les cas, et même lorsque le projet n’aboutit pas, « l’étudiant(e) va apprendre énormément de choses durant cette aventure qui lui serviront tout au long de sa carrière » assure le tuteur.

Rentrée 2017 des étudiants PSL Pépite

Quelques clés pour réussir au mieux son aventure entrepreneuriale

Jean-Yves Moïse et Nicolas Maréchal donnent quelques pistes pour gérer au mieux cette nouvelle aventure dans le monde entrepreneurial : si la création et le développement d’un projet demande beaucoup d’énergie et une capacité de remise en question de tous les instants, savoir (bien) s’entourer et se créer un bon réseau de collaborateurs, associés et partenaires pour progresser est une condition sine qua non.
Tous deux rappellent l’importance de définir ses objectifs en fonction de sa ou de ses cibles. Car « savoir moduler ses idées pour vendre le bon produit à la bonne cible » est un facteur de réussite primordial, assure Jean-Yves Moïse. Au final, ne pas perdre de vue que le client est le « décideur ultime », insiste Nicolas Maréchal.

Et surtout, avant toute chose, savoir pourquoi on se lance dans une aventure aussi prenante. Fati Mrani, fondatrice de la start-up Avakapeti, société qui permet la livraison au bureau de produits faits-maison et cuisinés par des particuliers, le sait : « Mon travail a du sens, je sais pourquoi je me lève chaque matin et je peux faire les choses comme je les entends. C’est une réelle motivation pour pouvoir tenir face aux coups durs ! »