Restons diplomates ! Entretien avec les étudiantes de MUN PSL
Trois étudiantes nous font découvrir l’association MUN (Model United Nations) PSL dont la mission est de regrouper des étudiants venus de tout PSL afin de les préparer à débattre et participer aux MUN, ces grandes conférences étudiantes internationales conçues sur le modèle de l'ONU. Entretien avec Axelle Guilloteau, Jémelie Jaffart et Nina Lauret, du CPES PSL.
PSL : Si vous deviez définir votre association en 3 mots ?
A.G, J.J, N.L : Curiosité, Echange, Découverte !
PSL : Comment vous êtes-vous rencontrées et comment vous est venue l’idée de créer votre association ?
A.G, J.J, N.L : Nous sommes toutes les 3 élèves du CPES de PSL, nous nous sommes donc rencontrées en cours l’an dernier. L’idée de nous associer nous est venue de passions et d’engagements communs, et de notre envie de faire découvrir à un maximum d’étudiants l’expérience d’un MUN.
Mais nous n’avons pas créé le MUN : le club MUN PSL a vu le jour en 2015 et était géré jusqu’à la fin de l’année scolaire dernière par des étudiants de Mines ParisTech. Lorsque nous avons rejoint la délégation PSL l’an dernier, nous nous sommes découvertes une vraie passion pour les MUN, et nous avons donc eu envie de passer du côté de l’organisation et de la gestion du club cette année.
PSL : Votre meilleur souvenir associatif ?
A.G, J.J, N.L : Difficile de choisir… Notre meilleur souvenir remonte sûrement au 16 septembre 2016, jour où nous avons organisé notre première réunion d’information. Nous étions un peu stressées et n’avions pas idée du nombre de personnes qui répondraient présentes. En fin de compte, une vingtaine d’élèves sont venus et nous avons considéré que notre premier défi était relevé…Ce jour-là, nous avons pris conscience de l’aventure dans laquelle nous nous étions lancées, et étions ravies de l’engouement des élèves à rejoindre le MUN PSL.
PSL : Avez-vous un « secret » pour vous (re)booster ?
A.G, J.J, N.L : Beaucoup de bienveillance ! Dans l’équipe, nous mettons un point d’honneur à respecter nos limites personnelles. Pour constituer un bon bureau, c’est essentiel d’avoir confiance dans les autres membres de l’équipe et de se sentir connectées au niveau émotionnel. L’humour est aussi un bon moyen pour nous rebooster respectivement. On s’envoie un petit GIF ou nous nous remémorons une anecdote amusante et c’est reparti !
PSL : Si vous aviez une devise ?
A.G, J.J, N.L : Notre devise serait sans aucun doute : Restons diplomates !
PSL : Concrètement, dans le cadre de votre association, que vous apporte PSL ?
A.G, J.J, N.L : Faire partie de PSL représente pour notre club MUN une visibilité et de nombreuses opportunités d’échanges et d’apports respectifs entre étudiants. Effectivement, les étudiant(e)s du club viennent de domaines d’études très diversifiés, ce qui leur apporte des visions complémentaires sur les thèmes qu’on peut aborder en simulation MUN. Par ailleurs, PSL nous fournit un cadre idéal pour organiser nos réunions, ainsi qu’un soutien administratif pour nous aider à mener à bien nos projets pour le MUN PSL et nous permettre de pousser nos ambitions toujours plus loin (toujours plus haut, toujours plus fort !).
PSL : Que peut-on vous souhaiter pour l’année à venir ?
A.G, J.J, N.L : Pour l’année à venir, vous pouvez nous souhaiter de faire découvrir le fonctionnement d’un MUN à un maximum d’élèves. Partir au sein d’une délégation dans différentes conférences MUN est inoubliable et nous souhaiterions que beaucoup d’étudiants prennent part à cette expérience. Nous allons donc essayer de proposer des conférences adaptées au budget de chaque étudiant, et pour cela, il faut être organisées et déterminées : pari lancé ! Vous pouvez aussi nous souhaiter de remporter un award (prix décerné en conférence MUN) afin de faire rayonner PSL dans le monde universitaire tout entier !
PSL : Où vous voyez-vous dans 10 ans ?
Nina : Pour le moment mon projet professionnel n’est pas encore défini, mais j’aimerais beaucoup travailler dans le milieu de la diplomatie.
Jémilie : Tout ce que je sais c’est que je veux exercer une profession utile pour la société d’un point de vue politique et environnemental. Alors peut-être que dans 10 ans je prononcerais des discours devant un public afin de le sensibiliser aux causes qui me tiennent à cœur.
Axelle : Je viens à peine de faire mon choix de majeures pour l’année à venir, donc me projeter dans dix ans… Faire du théâtre ou des études sur le genre me plairait certainement, mais rien n’est encore décidé. Et j’aimerais aussi devenir chair - ce sont eux qui gèrent les comités en MUN !
PSL : On ne vous a pas posé la question mais vous aimeriez y répondre…C’est à vous :
A.G, J.J, N.L : Si vous aviez l’occasion d’échanger avec celles que vous étiez à la création de l’association, que leur diriez-vous ?
Du fait du manque de représentativité des femmes dans de hauts postes administratifs, par exemple en diplomatie, on peut parfois avoir l’impression qu’on est peu « légitime » pour gérer une association MUN. On tâtonne souvent, on peut se tromper, mais la confiance en soi et la motivation demeurent vraiment les pierres angulaires de tout projet associatif. A première vue, fonder une association peut sembler être un projet immense quand on est étudiant(e), mais si l’on s’appuie sur une équipe solide, ces défis sont loin d’être insurmontables.
A travers les MUN, voici l'occasion de s'exercer à l'art du débat ! L'idée est de réunir des étudiants du monde entier pour des discussions autour de sujets d'importance mondiale. Et tout comme aux Nations-Unies, l’objectif est d’aboutir à un accord commun afin de résoudre un problème aux retombées internationales. Chaque étudiant doit alors représenter un pays dont il défendra la position au sein de ce débat. Le MUN est une expérience enrichissante car il permet aux étudiants de pratiquer l’anglais et de se familiariser avec des sujets parfois inconnus.
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