Formation

Diplomés du CPES, des parcours multiples et engagés

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Les 108 étudiantes et étudiants de la cinquième promotion du CPES recevront leur diplôme lors d’une cérémonie le 7 février. L’occasion de revenir sur les principaux parcours d’excellence des étudiantes et étudiants à l’issue de cette formation originale.

CPES rentrée 2018

Toutes et tous seront au rendez-vous. Désormais étudiantes et étudiants au sein des écoles normales supérieures, sur les campus d’universités internationales telles que l’EPFL ou la London School of Economics, mais également à MINES ParisTech, à Dauphine - PSL, à Science Po, à Polytechnique et au sein des masters PSL, les 108 diplômés se réuniront une nouvelle fois pour une soirée en leur honneur.

Sur les 108 diplômés de cette 5e promotion, 21 ont été admis dans les écoles normales supérieures, 36 ont rejoint des Masters de PSL ou des grandes écoles, 9 ont été admis à Sciences Po, 2 ont rejoint Polytechnique, 5 ont intégré des masters étrangers et 3 ont rejoint de grandes écoles d’art. Isabelle Catto

Au cours des trois années passées ensemble depuis leur entrée au CPES en 2016, ils ont vécu des moments intenses, noué des amitiés solides, mais surtout bénéficié d’une formation pluridisciplinaire unique en France. Le CPES, formation de 1er cycle portée par les établissements de l’Université PSL et le lycée Henri IV, créée en 2012, combine dans un même cursus le meilleur de l’université et de la classe préparatoire. Les étudiantes et les étudiants se spécialisent progressivement dans l’une des trois filières proposées (Humanités, Sciences, Sciences économiques sociales et juridiques - SESJ) afin de préciser leur poursuite d’études en master et de construire leur projet professionnel. Après une première année de cours au Lycée Henri IV, ils choisissent deux majeures disciplinaires, et, tout au long du cursus,  certains cours laissés à leur libre choix leur permettent de colorer leur cursus selon leurs aspirations et leur curiosité personnelle.
« Mon meilleur souvenir est sans doute la découverte de la philosophie en deuxième année. En étudiant Socrate, j’ai soudain pris conscience qu’il m’était également possible de faire de la philosophie » raconte Avrile, étudiante de la cinquième promotion et désormais en master de Philosophie à l’ENS – PSL.

Cette spécialisation progressive est l’un des atouts du CPES et explique, en partie, la diversité des parcours à l’issue de la formation. « Quel plaisir, quelle fierté ! Sur les 108 diplômés de cette 5e promotion, 21 ont été admis dans les écoles normales supérieures (dont 11 à l’ENS – PSL), 36 ont rejoint des Masters de PSL ou des grandes écoles (MINES ParisTech, ESPCI…), 9 ont été admis à Sciences Po, 2 ont rejoint Polytechnique, 5 ont intégré des masters étrangers et 3 ont rejoint de grandes écoles d’art. De manière générale au fil des années, 100% des diplômés poursuivent leur formation dans les meilleurs masters sélectifs nationaux et internationaux » témoigne Isabelle Catto, directrice du CPES et vice-présidente Licences et affaires académiques de l’Université PSL.

Je garde toujours un réflexe de CPES où j'essaie d'aller au fond des choses, je me demande pourquoi les choses sont ainsi et comment elles pourraient être autrement. Mealdey Duong, diplomée en 2017

En effet, les enseignements du CPES sont conçus pour engager les élèves sur une trajectoire de réussite à l’échelle française et internationale. En plus du solide bagage scientifique qu’ils reçoivent, les étudiants sont ainsi encouragés à aller au-delà des connaissances acquises. Des programmes ou ateliers, tels que « Arts et Culture », « Initiation à l’écriture journalistique » ou encore le programme d’initiation à la recherche les amènent à développer des compétences transverses et à acquérir une autonomie de pensée et une capacité d’esprit critique, indispensables et recherchées.
 « La critique est aisée, l’art est difficile » : un adage qui, selon Malik Mouakher, diplômé de la filière SEJS en 2018, résume à lui seul la rigueur que lui a enseigné le CPES. Actuellement, en deuxième année du master 2 Sciences économiques et sociales (IOES) – PSL et préparant son entrée en doctorat, il poursuit : « nos professeurs nous invitaient constamment à « ne jamais tomber dans les certitudes ». L’enseignement des Sciences Économiques et Sociales au CPES symbolise cette rigueur intellectuelle, qui n’entend en aucun cas prendre parti, ni pour des intérêts économiques particuliers, ni pour des idéologies individualistes ».
Mealdey Duong, diplômée en 2017 de la même filière et étudiante master 2 Droit et gestion publique de Dauphine - PSL en partenariat avec l’ENA, précise : « après le CPES, je me suis orientée vers un master pour acquérir des compétences dans le champ des politiques et de la gestion publiques. Je pourrais dire que j'apprécie presque autant mes cours de finances publiques que mes cours d'histoire des empires... L'approche est différente, la finalité aussi, mais je garde toujours un réflexe de CPES où j'essaie d'aller au fond des choses, je me demande pourquoi les choses sont ainsi et comment elles pourraient être autrement ».

À l’heure où tant de lycéennes et lycéens mûrissent leurs vœux sur Parcoursup, plus de 50 alumni étaient mobilisés samedi 2 février pour renseigner, rassurer, conseiller les nombreux parents et élèves assistant à la journée portes ouvertes de la formation. Si le CPES rencontre chaque année un succès plus grand, nos alumni en sont le meilleur reflet.

 Toujours plus attractif, le CPES a accueilli sa 7e promotion